Activités Culturelles 2025
LSR 34
Sorties culturelles programmées
2025
Visibilité sur les activités de la commission Culture
Jeudi 30 Janvier 2025
La reprise de l’activité de la commission culture a débutée le jeudi 30 janvier, par la visite commentée de d’exposition de Madeleine
Thomas au Musée Hofer Bury à Lavèrune.
Ses images, qu’elles soient figuratives ou abstraites, naissent de la juxtaposition de multiples bouts de papier déchirés ça et là.
C’est donc par la destruction de différentes représentations que passe la création des ses formes, inspirées de son imagination en toute
liberté.
12 personnes ont participé avec curiosité à cette visite, qui s’est terminé par un petit en cas
offert par Annie.
Jeudi 13 Février 2025
Le matin, 22 participants ont suivi la visite guidée de l’exposition « Tisser l’Imaginaire «
Dans cette exposition, créée en partenariat avec le Mobilier national, le Musée de Lodève explore la notion d’Imaginaires dans l’art
de la tapisserie du XVIe siècle à aujourd’hui.
Elle montre comment les artistes s’emparent des mythes, des contes ou de leurs propres rêves pour créer des univers tantôt figuratifs
tantôt abstraits. A notre arrivée dans la première salle, au centre d’une tapisserie immense, un ogre gigantesque vêtu de rouge aux
traits caricaturaux, chaussé de ses bottes de sept lieux semble s’élancer vers nous et sortir du cadre à pas de géant.
Un examen, plus attentif de la tapisserie nous fait découvrir, comme dans une bande dessinée l’intégralité du conte de Perrault, «le
Petit Poucet» De la gauche vers la droite, toute l’histoire défile avec une foule de détails. La forêt, avec les parents suivis des enfants
et le Petit Poucet qui sème les mies de pain que les oiseaux picorent. Les paysages, les animaux, l’ogre furieux sans ses bottes et le
«Petit Poucet» qui lui s’envole porté par les bottes magiques.
Dans la même salle une tapisserie aux dimensions plus raisonnables, illustre la fable du loup et de l’agneau de la Fontaine. Le rendu
du pelage du loup et l’expression du mouton nous laissent sans voix.
D’une salle à l’autre des univers colorés, aux styles différents qui témoignent de l’évolution de la tapisserie et des artistes auteurs des
cartons, nous transportent et nous enchantent.
Dans une salle un unique tapis, mirage de 2020, nous ouvre déjà les portes de la Savonnerie qui nous attend cet après midi.
Le repas, délicieux et très copieux servi avec le sourire, au restaurant Terre et Mer nous offre une pause conviviale bienvenue.
L’après midi visite de la savonnerie
Créé en 1964 et initialement composé de femmes de harkis rapatriées d’Algérie, l’atelier de tissage de Lodève a progressivement gagné
en technicité après la décision d’André Malraux de le faire passer sous la direction du Mobilier national, en 1966. Les femmes qui y
étaient employées ont alors été formées à la technique multiséculaire de tissage propre aux liciers (ou lissiers : personnes qui réalisent
des tapis de lisse) de la manufacture nationale de la Savonnerie.
L’atelier est donc devenu un conservatoire des techniques au savoir-faire précieux, dont les compétences sont du même niveau que dans
l’atelier parisien. Actuellement au nombre de dix-huit, les liciers de l’atelier de la Savonnerie de Lodève travaillent sur des métiers
verticaux appelés “métiers de haute lisse”.
Dès l’entrée les derniers tapis, décrochés des métiers après 4 à 5 ans de confection patiente par les jeunes femmes expertes, dans cet art
minutieux, nous offrent un aperçu de la diversité des créations de cet atelier prestigieux. Les fils de laine, de lin, de soie, d’argent et d’or,
n’ont plus de secrets pour nous.
Notre guide nous détaille toutes les étapes de la fabrication, depuis le carton de l’artiste, le choix des couleurs, la fabrication des
pompons et les essais en forme de petits tapis très beaux.
Nous avons la chance d’assister au travail des élèves en formation, sous la houlette de la prestigieuse école, du Mobilier National. Elles
élaborent ces minis tapis qui leur permettent d’affiner leur dextérité, avant de s’attaquer aux gigantesques tapis qui orneront des lieux
du patrimoine de la République.
Une artiste travaille sur un tapis monumental destiné au salon de la légion d’honneur à Paris.
L’empreinte de l’histoire et de Napoléon est omniprésente dans le choix des motifs et des couleurs.
La visite se termine face à un tapis qui attend avec impatience «sa tombée», très protocolaire, en présence peut-être, de la ministre de
la culture.
Lundi 3 mars 2025
ARCHITECTURES CONTEMPORAINES LE LONG DU LEZ
En route sous un temps propice à la balade au cœur de l’innovation architecturale sur les rives du Lez, en direction des portes de la
mer, qui relève d’un voyage vers le futur.
10 heures : d’emblée 24 adhérents accompagnés de la guide commencent la visite au RBC Design Center, dont le bâtiment de béton a
été conçu par Jean Nouvel.
Nous poursuivons par le premier quartier où prédomine une superbe allée de platanes, vestige d’un ancien mas. Autour d’un bassin
de rétention d’eau, les immeubles sont construits en escalier pour laisser toute la. visibilité à l’ensemble. Nous longeons le Parc
Charpak avec ses statues en enfilade pour accéder au Nuage de Philippe Starck.
L’aspect capitonné de la façade, faite d’une membrane transparente, constitue la principale originalité du bâtiment. Cette bulle est
gonflée d’air pulsé à 700 bars, autour de structure en dur. Elle est fabriquée dans un matériau plastique sérigraphié ultra fin, un
polymère dit ETFE, aux propriétés thermiques remarquables.
Puis nous traversons la rambla pour observer la Mantilla, projet mené par Jacques Ferrier, immeuble dentelé de blanc, à l’instar des
étoffes espagnoles.
Plus loin s’érige le Koh-i-Noor, signé Bernard Bühler., qui offre un spectacle chromatique éblouissant, En perpétuel mouvement, les
reflets irisés jaunes ou bleus de sa façade de verre dichroïque consacrent cette « montagne de lumière », son nom en perse, en joyau
architectural montpelliérain.
Nous arrivons à proximité des deux plus anciens bâtiments le long de la promenade du Lez. L’un à notre droite « le Bateau », l’autre à
notre gauche « le Phare » qui préfigurent l’entrée du Port symbolisé par le bassin, Jacques Cœur.
Nous continuons vers l’hôtel de ville de Montpellier, signé par Jean Nouvel et François Fontès. Immense cube bleu , aux reflets
métalliques changeants avec le soleil.
Bâtiment à haute performance, il se situe à l’intersection entre le centre ancien et les nouveaux quartiers de Port Marianne.
Cette balade nous a permis de découvrir des quartiers pensés pour la diversité sociale et des immeubles modernes à haute technologie
utilisant des matériaux nouveaux. Les uns en totale autonomie énergétique, d’autres avec des failles ou couloirs permettant de laisser
passer l’air afin de rafraichir les appartements.
Nous achevons notre visite à 12 h 30 avec vue sur un cerisier en fleur déstructuré : l’Arbre blanc de Sou Fujimoto.
Le 12 mars, 33 personnes ont participé activement.
Corinne, aquarelliste et randonneuse a parcouru le Minervois à travers plus de 100 km.
Au cours des sentiers de randonnée, elle a recherché les traces de sa mémoire, de la préhistoire au 19 éme siècle.
Profondément attachée à ce territoire, elle nous a raconté , photos à l’appui illustrant ses propos, le passionnant travail qu’elle a
effectué dans les médiathèques , misées et mairies.
Cette présentation a donné, aux randonneurs, l’envie d’aller découvrir tous ces lieux.
Le 19 mars 2025
C’est Philippe qui nous a proposé « Démêler le vrai du faux pour nos paiements bancaires «
Il nous a présenté un exposé très bien fait, agrémenté de documents intéressants et imagés.
22 présents ont participé activement en posant beaucoup de questions.
Escapadede 3 jours pour découvrir Castres, Albi et Cordes sur Ciel
29 personnes ont participé à ce séjour.
Organisée par Anny Ladrix
Le premier jour, 1er avril, départ en covoiturage pour une arrivée programmée à 10h15 (3 heures de route) Direction Castres pour
visiter le musée Goya, refait à neuf, en compagnie du guide de l’office de tourisme.
Nous apprenons que ce musée s’est spécialisé au niveau des peintures espagnoles.
Ensuite, nous avons pique-niquédans le superbe jardin à la française situé tout près du musée.
L’après-midi, visite du musée Jean Jaurès, toujours avec lemême guide et ensuite, une petite virée dans le vieux Castres.
Les commentaires de la part du guide furent très instructifs et complets.
En fin d’après-midi, départ vers notre camping d’accueil situé à Albi pour prendre possession de nos chalets superbement équipés.
De plus, tous les soirs nous partagerons le repas dans ce camping et le petit déjeuner.
Le deuxième jour, 2 avril après avoir pris notre petit-déjeuner nous voilà prêts à découvrir la superbe cathédrale d’Albiet la cité
épiscopale avec un guide passionnant.Il est très difficile de décrire en quelques mots cet édifice «il faut les visiter »
A quelques mètres de ce lieu, nous avons pu nous installer dans le restaurant pour déjeuner. Le repas était très bien, accompagné
d’un bonGaillac!
L’après-midi, visite du musée Toulouse Lautrec avec le même guide qui nous a fait découvrir ce peintre dans son intimité, très
intéressant.
Le troisième jour et fin du séjour, 3 avril, départ pour Cordes sur Ciel.
Nous nous sommes installés dans le petit train pour accéder en haut de la cité avec notre guide toujours incollable sur les sites visités.
Michel a invité tout le groupe dans son chalet pour partager l’apéritif de l’amitié.
Le vent, la fraîcheur, des massifs bien fleuris nous ont accompagnés pendant ces trois jours et d’excellents guides.
Ce fut un séjour très riche au niveau culturel et très plaisant.
Je tiens par ce compte rendu à remercierAnny Ladrix, l’organisatrice de ce séjour car il fut parfait tant au niveau de l’hébergement,
des restaurants, des visites enfin tout…MERCI!!!